« Léger rebond sur le blé à la faveur une nouvelle fois d’un appel d’offre remporté par la France à destination de l’Égypte pour 120.000 tonnes. Il est vrai que, comme évoqué hier, les origines françaises sont très compétitives sur la scène internationale sur les niveaux actuels », commente le cabinet Agritel dans une note.
Cette situation a été renforcée ces derniers jours par la baisse de l’euro qui a raffermi l’attractivité des céréales européennes.
La vente s’est négociée pour 223,70 dollars la tonne (177,1 euros) à Dreyfus et Soufflet et le blé français a été préféré aux offres ukrainiennes, russes, roumaines et même allemandes, complète Damien Vercambre, courtier chez Inter-Courtage.
« La situation globale mondiale demeure néanmoins lourde et le potentiel de hausse apparait limitée », ajoute Agritel.
Le maïs continue justement de pâtir de fondamentaux baissiers avec des récoltes qui s’annoncent record.
Sur Euronext vers 12H30 (10H30 GMT), le blé prenait 75 centimes à 155,50 euros la tonne sur l’échéance de novembre et un euro sur celle de janvier à 159 euros, dans un marché d’environ 5.500 lots.
Le maïs perdait lui 50 centimes à 140,25 euros sur l’échéance de novembre à 138 euros ainsi que sur celle de janvier à 144 euros la tonne, dans un marché calme inférieur à 500 lots.
En France, sur le marché physique, les cours du blé, de l’orge prenait un euro tandis que ceux du du maïs reculaient d’un euro.