Le « naufrage planifié et contrôlé s’est produit en fin d’après-midi » vendredi, à quelque 350 km des côtes brésiliennes, dans une zone d’une « profondeur approximative de 5.000 mètres », a indiqué la marine dans un communiqué.
Elle avait estimé plus tôt dans la semaine qu’il n’y avait pas d’autre choix vu l’état très dégradé de cette vieille coque de 266 mètres de long, qualifiée de « colis toxique de 30.000 tonnes » par l’association Robin des Bois.
« Face aux risques qu’implique le remorquage et en raison de la détérioration de la coque (…), la seule solution est d’abandonner la coque en la coulant de façon contrôlée », avait expliqué la marine tard mercredi dans un communiqué conjoint avec le ministère brésilien de la Défense.
Il y a deux semaines, la marine avait annoncé avoir pris en remorque l’ancien porte-avions dans l’Atlantique. Il était jusque-là tracté par un remorqueur néerlandais pour le compte du chantier turc Sok Denizcilik.
Ce fleuron de la marine française passé en 2000 sous pavillon brésilien a longtemps erré en mer à la recherche d’un port refuge.
Construit à la fin des années 50 dans le chantier naval de Saint-Nazaire, dans l’ouest de la France, le Foch a été pendant 37 ans au service de la marine française.