Le coût de ces nouveaux avions P-8A, utilisés par les « Five Eyes » – la puissante alliance de renseignement regroupant le Canada, l’Australie, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Nouvelle-Zélande -, s’élèvera à 10,4 milliards de dollars canadiens (7 milliards d’euros), selon les autorités.
Les premiers appareils devraient être livrés à partir de 2026 et la nouvelle flotte doit être pleinement opérationnelle d’ici à 2033. Ils remplaceront le CP-140 Aurora, un aéronef de patrouille maritime que le Canada utilise depuis 40 ans.
Le ministre de la Défense nationale Bill Blair a affirmé en conférence de presse que l’Aurora avait « bien fait son travail » et que le nouvel avion choisi « offre les meilleures capacités de renseignement, de surveillance et de reconnaissance et capacités de lutte anti-sous-marine » pour le pays.
Le ministre a également reconnu que ses « adversaires déploient des moyens de plus en plus sophistiqués et furtifs », sans plus de précisions, faisant en sorte que les avions « Aurora doivent être remplacés ».
Le P-A8, ajoute Ottawa dans un communiqué, « renforcera la sécurité dans l’Arctique et la souveraineté nationale, et permettra au Canada de respecter ses obligations envers l’OTAN, le NORAD et d’autres pays ».
Les nouveaux appareils doivent servir à détecter la pêche illégale, le trafic de drogue et les pollueurs « le long du plus vaste littoral du monde ».
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