Peu après 13H00 le porte-conteneur se trouvait « à 43 nautiques des côtes françaises, » soit près de 80 km, a précisé une porte-parole de la préfecture de Cherbourg, Alexandra Ruzza. Un marin est mort et un autre a disparu après un incendie et une explosion sur le bateau le 14 juillet dans l’Atlantique,
L’état du cargo « est stable. Tout se passe comme prévu. La gîte est stable à 2 degrés. Il va même un peu plus vite que prévu, à 6 noeuds (11 km/h) », contre entre 4 et 5 noeuds prévu au départ, a ajouté Mme Ruzza, « les conditions météos sont bonnes ».
Il devrait sortir des eaux françaises mercredi matin à 05H00 et atteindre le port de Wilhelmshaven (nord de l’Allemagne) où il doit être réparé vendredi, selon la préfecture maritime.
Le porte-conteneur de 300 mètres de long est remorqué par le Fairmount Expedition et escorté par les remorqueurs Anglian Sovereign et le Carlo Magno, tous trois opérés par la société néerlandaise spécialisée Smit. Treize agents de cette société sont à bord, selon la préfecture maritime.
Le cargo qui transportait 2.876 conteneurs au moment de l’explosion, a tourné plus d’une semaine à 50 km du sud-ouest de l’Angleterre, le temps d’organiser une inspection par des agents publiques allemands, néerlandais, britannique et français, avant que Berlin ne donne son feu vert vendredi à son transit.
Le MSC Flaminia, qui venait de Charleston aux Etats-Unis, n’a entamé son transit que dimanche après-midi, pour des raisons techniques liées à son remorqueur.
L’Allemagne a assuré vendredi que la partie dangereuse de sa cargaison (une quarantaine de tonnes de déchets de PCB) a été détruite dans l’incendie, alors qu’il était à 1.800 km des côtes françaises et anglaises.
Mais « il est probable que les eaux d’extinction (de l’incendie) à l’intérieur du navire contiennent des résidus de PCB et des dioxines mélangés aux autres polluants », a toutefois déploré l’ONG Robin des bois.