« Il est important (…) que les Groenlandais puissent vivre au Danemark sans faire l’objet de préjugés, ce qui n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui », a affirmé le ministre de l’Intégration, Kaare Dybvad Bek, cité dans un communiqué.
Avant Noël, Donald Trump avait annoncé vouloir acquérir le Groenland, relançant une idée émise lors de son premier mandat.
Depuis, son irrédentisme n’a pas faibli et il a dit samedi à des journalistes qu’il « obtiendrait » la gigantesque île arctique, territoire autonome danois, où il avait dépêché début janvier son fils ainé, Donald Trump Jr.
Après une visite éclair en « touriste », ce dernier avait dénoncé à la télévision américaine le racisme des Danois envers les Groenlandais.
« Le racisme à l’égard des Groenlandais existe dans certains cercles et en particulier sur les réseaux sociaux », a relevé dans le communiqué la députée Aaja Chemnitz, qui représente le Groenland au Parlement danois.
« Le plan d’action contre le racisme est un outil important pour dénoncer et réduire le racisme. Non seulement pour nous, Groenlandais, mais aussi pour d’autres groupes ethniques », a-t-elle ajouté.
Pour contrer les discriminations, Copenhague va allouer 35 millions de couronnes (4,7 millions d’euros) à de nouvelles mesures, notamment éducatives, sur l’emploi et pour augmenter l’interprétation du danois au groenlandais. Il prévoit également le droit à un passeport groenlandais.
La semaine dernière, le gouvernement avait annoncé supprimer un test de parentalité controversé qui amenait des parents groenlandais à se voir retirer leurs enfants au Danemark.