« Je reprends mes fonctions après un gros break de six mois nécessaire pour me soigner: hospitalisation, suivi médico-social… » dont deux mois d’hospitalisation, a-t-il déclaré à Presse Océan. « Mardi, je fais mon retour à l’Assemblée nationale », a-t-il précisé.
« J’ai commencé à consommer à partir de novembre 2022, peu de temps après le décès de ma mère. Juste après mon élection. Je n’ai pas su gérer cet événement, ni le retour du trauma dû au viol subi dans mon enfance », a détaillé l’élu.
Pour Andy Kerbrat, « il y a un tabou sur l’addiction. La France a un problème de santé publique et les politiques ne regardent pas le sujet en face », alors que LFI plaide pour une légalisation de certaines drogues sous contrôle de l’Etat.
Andy Kerbrat avait été temporairement exclu de l’Assemblée nationale en mai, la sanction la plus sévère prévue par le règlement, en même temps qu’une autre députée, l’ex-RN Christine Engrand.
Ils avaient été exclus pour quinze jours de séances (avec interdiction de prendre part aux travaux) et privés durant deux mois de la moitié de leur indemnité parlementaire.
Fin 2024, Mediapart a publié deux enquêtes selon lesquelles les deux élus avaient utilisé leur compte pour avance de frais de mandat, Andy Kerbrat, pour financer sa consommation de stupéfiants, ce qu’il niait, et Christine Engrand, pour diverses dépenses, dont un abonnement à un site de rencontres ou le gardiennage de chiens.