Le responsable a souligné que le FBI prend « très au sérieux la notion selon laquelle un Etat est en train de chercher à influencer notre processus électoral, qu’il s’agisse de le perturber, de l’influencer, de semer la discorde ou de créer le doute ».
« Je ne vais pas dévoiler ce que nous faisons, mais nous travaillons très dur pour essayer de comprendre s’il y a un tel phénomène, quelles en sont les dimensions, et quelles sont les intentions et motivations » de ses auteurs, a-t-il déclaré.
Même si l’administration américaine n’a pas officiellement pointé la responsabilité de Moscou et que le directeur du FBI s’est gardé de mentionner explicitement la Russie, celle-ci est notamment soupçonnée par les experts d’être à l’origine du piratage de serveurs du parti démocrate et de la publication d’emails embarrassants pour Hillary Clinton il y a quelques semaines.
Le directeur du FBI a toutefois minimisé le risque d’attaques informatiques visant à perturber le comptage des votes le jour du scrutin, notamment du fait du caractère quelque peu vétuste et disparate du système de dépouillement américain.
« Le comptage des votes dans ce pays tend à être un peu poussif, et d’une certaine manière c’est une bénédiction, parce que ça rend les choses plus difficiles pour quelqu’un d’atteindre les systèmes de dépouillement », a-t-il expliqué.