Le ministre des Transports et des Communications, Ahmet Arslan, a annoncé que le canal démarrerait au niveau du lac de Küçükçekmece, sur la rive européenne d’Istanbul, près de la mer de Marmara, et débouchera dans la mer Noire au niveau de Durusu.
« L’objectif est de réduire les risques liés au transport de produits dangereux par les navires dans le Bosphore », a déclaré M. Arslan lors d’une conférence de presse télévisée.
« Il s’agit également de procéder à une transformation urbaine pour nos citoyens dans cette zone (…) et d’accroître l’attractivité d’Istanbul comme métropole globale », a-t-il poursuivi.
Des défenseurs de l’environnement ont mis en garde contre l’impact de ce projet sur l’écosystème marin et contre des risques sismiques dans une zone déjà sensible.
Mais le ministre a assuré que toutes les précautions nécessaires avaient été prises et que le tracé avait été arrêté sur la base d’études sur les risques sismiques et de modélisations.
Le président Recep Tayyip Erdogan, qui s’est imposé sur la scène politique turque lorsqu’il était maire d’Istanbul, a lancé de vastes projets d’infrastructures à travers le pays en amont du 100e anniversaire de la fondation de la République turque, en 2023.
A Istanbul, notamment, outre plusieurs tunnels creusés sous le Bosphore, un nouvel aéroport doit officiellement entrer en service en octobre.