« 75% de la population est unie à travers cette coalition », a déclaré Jens-Frederik Nielsen lors de la présentation de son équipe, qui compte en ses rangs, l’ancien Premier ministre, Mute Egede, au portefeuille des Finances.
« Il est très important que nous mettions de côté nos désaccords et nos différends (…) car c’est seulement ainsi que nous pourrons faire face à la forte pression à laquelle nous sommes exposés de l’extérieur », a-t-il ajouté.
Accompagné d’une délégation comprenant notamment le ministre de l’Energie Chris Wright, le vice-président américain JD Vance est attendu ce vendredi sur la base aérienne de Pituffik que possèdent les Etats-Unis sur la côte nord-ouest du Groenland, à 1.500 km au nord de Nuuk, la capitale.
« Nous avons besoin de stabilité et d’unité à un moment où des acteurs extérieurs tentent d’influencer le développement de notre nation », est-il écrit dans le programme de la coalition, d’après les médias locaux.
« En ce qui concerne l’indépendance, il est important que nous fassions preuve de prudence », est-il précisé.
Chantre d’une indépendance rapide, le parti Naleraq, arrivé deuxième du scrutin, avait annoncé lundi qu’il ne serait pas du gouvernement.
« La lecture immédiate (du gouvernement) est bien sûr que les discussions sur un processus très rapide vers l’indépendance sont mises de côté, car ce n’est pas le moment », a réagi Carina Ren, directrice du programme Arctique à l’Université d’Aalborg (Danemark).
Selon elle, l’objectif du gouvernement est « la construction de l’Etat providence, il (lui) faut penser au développement, réfléchir à la manière de construire une économie solide ».
Le centre droit était sorti vainqueur des élections législatives du 11 mars, talonné par les nationalistes indépendantistes de Naleraq.