« La plateforme est effective pour déposer les dossiers » et ce « depuis très exactement hier », mardi, a indiqué le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, sur Europe 1 et Cnews.
La fermeture de la pêche d’un mois avait débuté le 22 janvier à la suite d’une décision du Conseil d’Etat ordonnant au gouvernement de fermer certaines zones aux navires de huit mètres ou plus, équipés de certains filets, pour « limiter les décès accidentels de dauphins et marsouins ».
« La période s’est terminée le 20 février. On a finalisé les négociations techniques avec l’Union européenne ce week-end (24/25 février) et donc la plateforme est désormais ouverte », a indiqué Christophe Béchu.
Pour compenser les pertes de la filière, le gouvernement a promis des indemnités à hauteur de « 80 à 85% » du chiffre d’affaires selon les types de pêche, avec des premiers paiements courant mars, et allant « jusqu’à 75% de leurs pertes » pour les mareyeurs.
Concernant ces derniers, le soutien « est en train d’être finalisé », a précisé le ministre, ajoutant avoir prévu « dans quelques jours à nouveau un temps d’échange ».
Le Ciem, l’organisme scientifique international de référence, estime qu’environ 9.000 dauphins communs meurent chaque année par capture accidentelle sur la façade atlantique française, près du double du niveau soutenable.
Du 16 janvier au 15 février, davantage de petits cétacés se sont échoués (164 contre 130 l’an dernier) selon le dernier bulletin de suivi du secrétariat à la Mer, qui évoque cependant des chiffres à prendre avec précaution.
« On est en train de prendre le temps de consolider les données », a déclaré M. Béchu.