Les 2,3 millions de panneaux sont disposés par rangées sur le sable et suivent la trajectoire du soleil du lever du jour jusqu’à la nuit, comme des tournesols.
Ils couvrent une surface équivalente à 2.200 terrains de football. Au niveau mondial, seuls des projets en Chine et en Inde le dépassent actuellement par leur taille.
Construit par l’Italien Enel, le projet a coûté 650 millions de dollars et répond à la stratégie du gouvernement mexicain de produire 43% de son électricité grâce aux énergies propres d’ici 2024.
Une fois entièrement opérationnel d’ici la fin de l’année, ce parc solaire devrait produire 1.700 gigawatts/heure, et ainsi répondre aux besoins énergétiques d’environ 1,3 million de ménages mexicains.
Le Mexique a reçu les éloges des écologistes en 2015, quand il est devenu le premier pays émergent à annoncer un objectif ambitieux de réduction des gaz à effet de serre de 30% d’ici 2020, et de 50% d’ici 2050.
Les autorités ont attribué aux enchères trois projets de parcs solaires qui ont généré des investissements estimés à 8,6 milliards de dollars.
Outre Enel, l’Américain Recurrent Energy et le Néerlandais Alten, qui construit un parc solaire dans l’état d’Aguascalientes (centre), ont décroché ces marchés.
L’énergie produite devrait répondre aux besoins de 6,5 millions de foyers du pays, selon les chiffres officiels.
Il s’agit d’un pan essentiel de la réforme énergétique mexicaine approuvée fin 2013, qui a ouvert au privé le secteur de l’énergie pour la première fois en un peu plus de 70 ans.