« Nous nous sommes retirés et nous avons fait passer le message. C’est fini », a déclaré à l’AFP le directeur adjoint du conglomérat norvégien, Eystein Eriksrud.
M. Eriksrud n’a pas voulu s’étendre sur les raisons de son retrait mais son entreprise a exprimé à plusieurs reprises dans le passé sa frustration de n’avoir obtenu aucune réponse à ses marques d’intérêt, ni de la part de Transdev, l’actionnaire majoritaire de la SNCM, ni de l’État français.
« Il n’y a aucune clarté concernant ce que Transdev ou les actionnaires veulent faire de la compagnie », a-t-il simplement dit mercredi.
Le norvégien était prêt à financer l’achat de sept nouveaux navires (quatre commandes fermes et trois options) pour la compagnie française, avait affirmé le mois dernier le journal Les Echos, une information que Siem Industries n’avait pas confirmée.