Ce déplacement vise à « renforcer nos liens commerciaux et militaires avec deux de nos partenaires les plus solides et les plus fiables », a déclaré M. Carney dans ce communiqué, diffusé samedi.
Le Canada fait face à une guerre commerciale lancée par Donald Trump, qui ne cesse de répéter qu’il veut en faire « le 51e état américain ».
A Londres, le chef de gouvernement canadien, qui a pris ses fonctions vendredi, rencontrera son homologue britannique Keir Starmer et le roi Charles III, qui est également le souverain du Canada.
Avec M. Starmer, il évoquera « le renforcement de la sécurité transatlantique, la croissance du secteur de l’intelligence artificielle (IA) et les solides relations commerciales » bilatérales, selon le communiqué.
Plus tôt dans la journée, Mark Carney doit être reçu par Emmanuel Macron à l’Elysée pour un déjeuner de travail, selon la présidence française.
Les deux dirigeants « mettront l’accent sur leur engagement commun à bâtir des liens économiques, commerciaux et de défense plus solides », explique par ailleurs le communiqué canadien.
Sur le chemin du retour, M. Carney s’arrêtera mardi à Iqaluit, dans le Nunavut, un territoire canadien proche du Groenland, « pour réaffirmer la souveraineté et la sécurité du Canada dans l’Arctique », a dit M. Carney.
Donald Trump a maintes fois fait part de son souhait d’annexer le Groenland.
Ancien banquier central, Mark Carney, novice en politique qui a succédé à Justin Trudeau, a assuré lors de son premier discours officiel que le Canada ne ferait « jamais partie des Etats-Unis ».