Le porte-avion a été placé en « indisponibilité pour entretien intermédiaire » (IEI), qui consiste à lui « redonner du potentiel, à moderniser une partie de ses équipements et, pour une partie de son équipage, à poursuivre des formations », a expliqué à une correspondante de l’AFP le capitaine de frégate Thomas Fraïoli, porte-parole de la préfecture maritime.
En 2012, le Charles-de-Gaulle a ainsi passé 120 jours en mer, soit « des milliers d’heures d’utilisation d’équipements complexes », nécessitant d’être changés.
Contrairement à l' »indisponibilité périodique pour entretien et réparation » (IPER), qui dure 18 mois, les travaux sont moins lourds, notamment parce que les réacteurs de la chaufferie nucléaire ne sont pas sortis, même s’il est quand même prévu, durant un IEI, de vérifier les installations nucléaires.
Pendant cette période, le porte-avion n’est pas pour autant en indisponibilité totale: « s’il y a une décision politique au plus haut sommet de l’Etat, les travaux sont arrêtés et dans un délai raisonnable, le porte-avion peut ré-appareiller », a expliqué le capitaine de frégate Fraïoli.
Les six mois de travaux, durant lesquels le Charles-de-Gaulle sera placé en cale sèche dans son port d’attache de Toulon, serviront notamment à refaire les 6.000 m2 du pont d’envol, à repeindre les 21.000 m2 de carène, à vérifier 35 km de câbles ainsi qu’à installer une nouvelle cuisine aux normes.
L’ensemble de l’équipage compte 1.300 personnes.