Huit navires des garde-côtes taïwanais et une quarantaine de bateaux de pêche avec 300 pêcheurs à bord se trouvaient autour de l’archipel des Senkaku, revendiqué par Pékin et Taïwan sous le nom de Diaoyu, en mer de Chine méridionale, selon Tokyo.
« Le président Ma soutient l’action patriotique des pêcheurs et félicite les garde-côtes de faire valoir notre souveraineté (sur ces îles) tout en protégeant les pêcheurs », ont indiqué ses services dans un communiqué.
« Ma exhorte le Japon à respecter les droits de nos pêcheurs dans leur zone de pêche ancestrale (…) et espère que toutes les parties concernées résoudront pacifiquement leurs différends afin de partager les ressources en mer de Chine orientale », a-t-il dit.
Outre les garde-côtes japonais et les navires taïwanais, quatre bateaux de surveillance maritime et deux navires de l’administration des pêches chinois croisent à la limite des eaux territoriales japonaises.
L’archipel inhabité des Senkaku/Diaoyu est une pomme de discorde depuis les années 70 entre les deux plus puissantes économies d’Asie.
La situation s’est bruquement dégradée début septembre, lorsque le gouvernement japonais a racheté trois îles à leur propriétaire privé, une famille japonaise.
Taïwan revendique également cet archipel mais le président Ma a souligné que l’île n’avait aucunement l’intention de travailler avec la Chine sur le sujet, veillant ainsi à ne pas froisser le Japon ou son allié les Etats-Unis.