Après cette première phase de travaux 21 mois dans le chantier brestois, les équipes de DCNS et de la Marine nationale poursuivront les opérations à la base de l’Ile Longue, port-base des SNLE au sud de la rade de Brest.
Le bâtiment, mis en service en 2004, a rejoint l’Ile Longue avant une remise en service opérationnelle à l’été 2013.
Au total, le chantier confié à DCNS durera 30 mois, soit 4 millions d’heures de travail. Il aura mobilisé 1.100 personnes travaillant dans une quarantaine d’entreprises de l’ouest de la France.
La maîtrise d’ouvrage est assurée par la direction générale de l’armement (DGA), et le direction du service de soutien de la flotte (DSSF).
A Brest, le SNLE a subi un carénage, et des modifications portant sur les système d’armes et de communication, et l’adaption des soutes pour recevoir les missiles intercontinentaux M 51.
A L’Ile Longue, le coeur de la chaufferie nucléaire, retiré pendant les travaux, sera réinstallé, avant la mise en place des 16 nouveaux missiles.
Le nouveau missile M51 bénéficie d’une portée presque deux fois supérieure à celle du M45 actuellement en service (jusqu’à 9.000 km au lieu de 5.000), et d’une meilleure précision.
Le M51 équipe d’ores et déjà Le Terrible, lancé en 2009 et directement conçu pour l’accueillir.
Les travaux, qui consistent notamment à changer la tranche du milieu se font au fil des « indisponibilités périodiques pour entretien et réparation », les IPER.
Après Le Vigilant, le Triomphant puis le Téméraire feront l’objet des mêmes travaux d’adaptation aux missiles mer-sol-balistique-stratégique (MSBS) nucléaire M51. Ce vaste chantier devrait s’achever en 2018.