Réuni à Manama, il a demandé le déploiement de « forces internationales de protection et de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés » jusqu’à la mise en oeuvre de la solution de deux Etats, israélien et palestinien, au conflit israélo-palestinien vieux de plusieurs décennies.
L’appel a été lancé dans un communiqué final publié à l’issue du sommet, au 8e mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Les dirigeants arabes ont également exhorté les factions palestiniennes à s’unir « sous la bannière de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) », qualifiée de « seul représentant légitime du peuple palestinien ».
Le sommet a entériné les appels du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, relayé par le roi de Bahreïn Hamas ben Issa Al-Khalifa à une « conférence internationale de paix au Proche-Orient ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est un opposant historique à la création d’un Etat palestinien, que l’administration américaine et les Etats membres de l’Union européenne considèrent comme la seule solution à long terme du conflit.
Sur un autre plan, les participants au sommet ont condamné les attaques contre les navires marchands en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden menées par les rebelles yéménites houthis, se disant attachés au « droit de navigation » dans les mers de la région.
Concernant le Soudan, le sommet a plaidé en faveur de la paix, invitant l’armée et paramilitaires à s’engager dans un processus destiné à mettre fin au conflit déclenché il y a plus d’un an.