Le fret fluvial dans l’Hexagone s’établit à 6,71 millions de t-km – unité de mesure correspondant au transport d’une tonne de marchandises sur un kilomètre – transportées.
La « belle croissance des filières industrielles et des matériaux de construction » ainsi que la « reprise des trafics de céréales au second semestre » n’ont pas « compensé les effets de la très mauvaise campagne céréalière de 2016-2017 » qui a continué a peser sur les six premiers mois de l’année, a précisé VNF dans un communiqué.
La filière agroalimentaire, principale utilisatrice de transport fluvial avec la filière des matériaux de construction, a ainsi enregistré une baisse de 15,6% en t-km sur l’année, malgré une hausse de 20,9% au second semestre par rapport à cette même période en 2016, a indiqué VNF.
Les filières métallurgie (+13,6%), engrais-chimie (+6,8%) et matériaux de construction (+6,9%) ont toutes progressé sur un an.
« Le logement constitue le principal vecteur » de la croissance des trafics de matériaux de construction, indique VNF, ajoutant que cette filière constitue « la première contributrice à la hausse » pour le mode fluvial.
« Pour 2018, la reprise du trafic céréalier ainsi que le dynamisme des filières de l’industrie et des matériaux laisse présager une amélioration de l’activité », pour VNF.
Plombé par les céréales, le bassin de la Seine affiche une baisse du trafic de 1,1% en t-km. Le réseau nord cède 4,7% en t-km « du fait du repli de la filière agroalimentaire et des produits énergétiques ».
Sur le Rhin, le trafic, « très pénalisé au premier semestre par les basses-eaux », est en baisse de 1,7% en t-km sur un an.
La baisse est marquée pour le trafic intérieur (-3,2% en t-km), tandis que le trafic international a connu une hausse de 2,8% pour les importations et de 3,6% pour les exportations.