« Il va falloir maintenant réfléchir très sérieusement au fonctionnement du mouvement et à la manière dont on doit s’organiser. Ce n’est pas concevable que dans une région comme le Gard, la Camargue, j’ai eu tant de difficultés alors que j’avais (…) un élan extraordinaire, qui s’est arrêté en plein vol », a expliqué le député de la deuxième circonscription du Gard.
Gilbert Collard a devancé son adversaire d’à peine une centaine de voix.
Interrogé sur les scores du FN, le député a estimé que « le système [avait] pris son premier coup de pied dans le cul ».
« J’ai gagné parce que le peuple de Camargue est un peuple fier et libre et qu’il n’est pas tombé dans le piège de la médiatisation macronienne », a-t-il affirmé.
Appelant à « réagir à cette manipulation », il a expliqué que le président de la République, sans jamais le nommer, allait l' »entendre »: « Moi, je suis à l’Assemblée, je peux vous dire qu’il va m’entendre! ».
« Moi, je me pose des questions et je vais les poser, croyez-moi », a-t-il insisté.