« J’écrirai aujourd’hui aux chefs des partis de la majorité présidentielle, Horizons, Renaissance, Modem, UDI, je demanderai même à les voir parce que je veux qu’ils m’expliquent les yeux dans les yeux pourquoi ils ne font pas la différence entre l’extrême droite et la gauche », a déclaré Mme Tondelier sur BFMTV et RMC.
La patronne du parti écologiste, qui a répété que ses candidats se désisteront « si nous sommes en troisième position et que nous risquons de faire élire quelqu’un d’extrême droite », a accusé ses homologues du centre et de droite d’avoir « perdu leur boussole », à l’inverse des « électeurs de gauche » qui « n’ont jamais hésité, pas par plaisir mais parce que nous avons des principes ».
Prédisant qu' »il y aura beaucoup de triangulaires parce que la participation va être importante » au premier tour, Mme Tondelier a estimé que « ce désistement républicain pourrait faire basculer des dizaines de circonscriptions » et souligné que « les consignes que vont donner les partis vont compter ».
Mardi une réunion entre Emmanuel Macron et les cadres de sa majorité – dont les chefs des partis – a abouti à un consensus sur une stratégie « ni RN ni LFI » au second tour, mais « sans que le président ne tranche », selon un participant.
Interrogé à ce sujet sur France Inter mercredi, le chef du parti Horizons Edouard Philippe a refusé de donner sa position avant le résultat de dimanche soir. « Aujourd’hui, je me bats pour le premier tour », a-t-il expliqué, assurant qu’il aurait « l’occasion de (s)’exprimer de façon extrêmement claire » sur ce point « au soir et au lendemain du premier tour ».