Navimo-Plastimo, spécialisé dans l’équipement pour la plaisance, était en redressement judiciaire depuis le 25 mai dernier.
Le tribunal a retenu l’offre de VDM, filiale du groupe Alliance Marine, basée à Toulon, pour « les activités principalement liées au site de Lorient », le plus important du groupe, où 59 postes sur 140 devraient être conservés, a indiqué à l’AFP Jean-Louis Milès, délégué syndical CFE-CGC de Navimo-Plastimo.
En revanche, le site de Mandelieu (Alpes-Maritimes), qui emploie une vingtaine de personnes, ne sera pas repris par VDM, selon la même source.
Les juges consulaires ont par ailleurs choisi l’offre de Kent Marine, pilotée par des cadres locaux, pour le site de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), où les 37 emplois seront maintenus, selon la même source.
Au total, sept repreneurs étaient sur les rangs, dont deux pour le site lorientais (VDM et le groupe chypriote Lalizas Holding; la société Le Compas, formée par quatre cadres de Plastimo s’étant finalement retirée).
La société Navimo-Plastimo exploitait également en Roumanie une unité pour les radeaux de survie.
L’entreprise, spécialisée dans l’équipement pour la plaisance et qui revendique le titre de premier groupe d’accastillage européen, avait déposé un dossier de cessation de paiement début mai.
En difficulté depuis plusieurs années, la société, rachetée il y a deux ans par son actuel PDG, Albert Journo, a vu fondre au fil des ans son chiffre d’affaires et ses effectifs, sur fond de crise de la construction de plaisance.