Au total, 132 actes de piraterie et attaques armées ont été enregistrés l’an dernier dans les mers du globe, le chiffre le plus faible depuis 1994, selon le rapport annuel du BMI.
Le bureau souligne une baisse de la piraterie dans le Golfe de Guinée au large de l’Afrique de l’Ouest, avec 34 incidents en 2021, contre 81 l’année précédente.
Les eaux du Golfe de Guinée qui s’étendent sur des milliers de kilomètres, de l’Angola au Sud du Sénégal, sont considérées comme parmi les plus dangereuses au monde pour la piraterie.
Le directeur du Bureau, Michael Howlett, a salué « les actions robustes des marines nationales et régionales du Golfe de Guinée, qui semblent avoir contribué de façon positive au recul des incidents rapportés et assuré la sécurité continue des équipages et du commerce ».
Mais il a aussi appelé les pays de la région à redoubler d’efforts pour « garantir une solution à long-terme et durable ».
Même si les attaques de pirateries ont décru, c’est dans le Golfe de Guinée que se sont produits tous les kidnappings dans le monde, avec un total de 57 membres d’équipage retenus.
Le Golfe de Guinée a détrôné récemment le Golfe d’Aden, au large de la Somalie, comme principale zone de piraterie en Afrique.
Les actes de piraterie dans la région qui abrite les deux plus grands pays africains producteurs de pétrole, le Nigeria et l’Angola, ont perturbé les routes maritimes internationales et coûté des milliards de dollars.
En Asie, le Bureau maritime a enregistré une hausse de 50% des attaques dans le détroit de Singapour l’an dernier sur un an, avec 35 attaques, le chiffre le plus élevé depuis 1992. Il s’agit essentiellement d’attaques opportunistes selon l’organisme.