Les coquilles Saint-Jacques n’ont jamais été aussi nombreuses en baie de Seine et de Saint-Brieuc

Deux campagnes d’évaluation sont menées chaque année sur les deux principaux gisements français par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. La première en baie de Seine a eu lieu du 10 au 16 septembre, la seconde en baie de Saint-Brieuc s’est déroulée du 2 au 17 septembre.

Le gisement exploitable (animaux atteignant la taille réglementaire de 102 mm) a été évalué en baie de Seine à 64.000 tonnes, et à 37.000 tonnes en baie de Saint-Brieuc.

En baie de Seine, soit sur la zone comprise entre Barfleur et le Cap d’Antifer, la situation dépasse ainsi cette année le double de la moyenne des dix dernières années, indique l’Ifremer, optimiste sur les années à venir en raison de l’arrivée d’une nouvelle génération de juvéniles.

En baie de Saint-Brieuc, la biomasse exploitable représente une augmentation de 50% par rapport aux deux dernières années « déjà excellentes », selon l’institut. La biomasse totale, tous âges confondus, dépasse les 68.000 tonnes, loin devant le précédent record de 2018.

« Ces chiffres confirment la tendance favorable observée depuis le début des années 2000, en lien avec la gestion mise en place par les pêcheries françaises », explique l’institut basé à Brest sur son site internet, citant la diminution globale de l’effort de pêche par la mise en place de dates et d’horaires de pêche et l’utilisation d’anneaux de drague plus grands.

La pêche à la coquille est ouverte depuis le 1er octobre au nord de la ligne des 12 miles nautiques de Barfleur (Manche) à Antifer (Seine-Maritime) et au-delà de la ligne des 20 miles d’Antifer au Pas-de-Calais. En baie de Seine, au sud des 12 miles, elle ouvrira mi-novembre. En baie de Saint-Brieuc, elle a ouvert lundi.

Voir les autres articles de la catégorie

ACTUALITÉS

Le Bénin et la mer

Découvrez GRATUITEMENT le numéro spécial consacré par Marine & Océans au Bénin et la mer

N° 282 en lecture gratuite

Marine & Océans vous offre exceptionnellement le numéro 282 consacré à la mission Jeanne d’Arc 2024 :
  • Une immersion dans la phase opérationnelle de la formation des officiers-élèves de l’École navale,
  • La découverte des principales escales du PHA Tonnerre et de la frégate Guépratte aux Amériques… et de leurs enjeux.
Accédez gratuitement à la version augmentée du numéro 282 réalisé en partenariat avec le Centre d’études stratégiques de la Marine et lÉcole navale

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.