L’ILA, qui représente les dockers, et l’USMX, qui représente les compagnies maritimes et les opérateurs de terminaux, ont annoncé dans un communiqué commun qu’ils étaient parvenus à un accord sur un nouveau « contrat-cadre » d’une durée de six ans.
Cet accord de principe leur permet de poursuivre leurs activités dans le cadre du contrat actuel jusqu’à ce que les deux parties se prononcent sur un accord définitif, évitant ainsi le recours à la grève avant la date limite du 15 janvier.
« Cet accord protège les emplois actuels de l’ILA et établit un cadre pour la mise en oeuvre de technologies qui créeront davantage d’emplois, tout en modernisant les ports de la côte est et du golfe du Mexique », ont déclaré les deux organisations.
Le contrat rendra également les ports « plus sûrs et plus efficaces » et ajoutera de nouvelles capacités, ont-ils ajouté.
L’ILA avait déclenché une grève l’automne dernier, impliquant quelque 45.000 travailleurs, après une impasse lors des négociations.
Le débrayage avait paralysé 36 ports, du Maine (nord-est) au Texas (sud), qui traitent un large éventail de marchandises, notamment des produits alimentaires et électroniques.
Les deux syndicats ont assuré que l’accord trouvé mercredi est « gagnant-gagnant »: « il crée des emplois pour l’ILA, soutient les consommateurs et les entreprises américains et permet à l’économie américaine de rester la plaque tournante du marché mondial ».