L’armateur allemand Hapag-Lloyd déroutait ses navires depuis fin novembre vers le port de Leixoes, dans le nord du Portugal, et le danois Maersk Line, numéro un mondial du transport maritime de conteneurs, lui avait emboîté le pas en décembre.
« Les conditions sont aujourd’hui réunies pour que les opérateurs portuaires et les travailleurs parviennent à un bon accord, et à une bonne convention collective », a déclaré Mme Vitorino.
Les salariés du port de Lisbonne s’opposaient à l’embauche de main-d’oeuvre ponctuelle « bon marché et précaire » en dehors du secteur et réclamaient la négociation d’un nouvel accord collectif.
Depuis l’entrée en vigueur du préavis de grève, le 14 novembre, les dockers n’avaient cependant pas arrêté le travail, les opérateurs n’ayant jamais eu recours à des travailleurs extérieurs pendant cette période.
Le syndicat des dockers dénonçait toutefois une « situation chaotique » due à un manque d’effectifs et non au préavis de grève.