« Les Américains parlent beaucoup (…) mais nous n’avons aucun doute qu’ils ne pourront pas mener à bien une opération de déminage » dans le Golfe et le détroit d’Ormuz, a déclaré le général Mahmoud Fahimi, adjoint du chef des forces navales des Pasdaran.
Le Pentagone a annoncé mardi que les Etats-Unis et une vingtaine d’autres pays conduiraient en septembre un important exercice multinational de lutte antimines à proximité du Golfe, visant à « préserver la liberté de navigation dans les eaux internationales au Moyen-Orient ».
L’US Navy a renforcé ces dernières semaines ses capacités de déminage dans le Golfe, en réponse à des menaces répétées par l’Iran de fermer le détroit d’Ormuz, par où transite un tiers du trafic maritime pétrolier mondial, si ses intérêts vitaux étaient menacés par une attaque de ses sites nucléaires ou l’embargo pétrolier occidental.
Les Etats-Unis ont déployé une base navale flottante, l’USS Ponce, pour fournir un soutien logistique dans la lutte antimines. Ils ont doublé à huit le nombre de chasseurs de mines dans le Golfe, et y ont déployé quatre hélicoptères MH-53 Sea Stallion ainsi que des drones sous-marins anti-mines.
Le général Fahimi a ironisé sur ces drones, affirmant que les Etats-unis « sont si faibles qu’ils veulent utiliser des démineurs sans équipage ».
L’Iran est en revanche fort « de nombreux experts » et d' »une production importante » de mines, a-t-il ajouté.