« Pour que le transport maritime et aérien puisse continuer de manière sûre, il faut faciliter le franchissement des frontières pour les marins et les équipages d’avions », et il faut donc que les gouvernements leur « donnent le statut prioritaire dans leurs plans de vacciantion anti-Covid 19 », déclarent dans un communiqué l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation internationale du travail, l’Office des migrations internationales et l’Organisation maritime internationale.
Ces deux catégories de personnel « doivent être protégées aussi rapidement que possible », insistent les cinq organisations internationales, selon qui une planification minutieuse est particulièrement importante pour le transport maritime, les équipages passant souvent de longs mois en mer.
Sur le sujet plus controversé des passeports vaccinaux, les cinq indiquent « soutenir pleinement la mise en oeuvre, en temps utile, d’un cadre harmonisé international pour des certificats de vacination ».
Le communiqué souligne que 80% du volume du commerce mondial transite par bateau « et l’économie mondiale dépend des 2 millions de marins qui opèrent les flottes mondiales ».
Les marins ont été particulièrement affectés par les restrictions imposées à l’entrée de certains pays. Selon les estimations, au 31 janvier, quelque 400.000 d’entre eux étaient dans l’impossiblité de quitter le bord bien après l’expiration de leur contrat. Un nombre équivalent de marins doit pouvoir assurer la relève.
Pour le transport aérien, l’OACI estime que 35% de tous les biens tranportés en valeur le sont par avion, en plus des 5,7 milliards de passagers transportés en 2019, avant la pandémie.