Ni cette société ni les forces de l’ordre nigérianes n’avaient confirmé l’attaque survenue le 7 février, mentionnée par certains médias, et la nationalité des marins n’a pas été communiquée.
La compagnie « est heureuse et soulagée d’annoncer que les trois officiers enlevés sur le navire par des hommes armés à 80 miles de la côte sud du Nigeria en février et gardés en otage ont été libérés », indique le communiqué.
Ils étaient en bonne santé au moment de leur libération lundi, précise la compagnie qui remercie « les gouvernements, les agences dÉtat et les autres professionnels qui ont contribué à mettre fin à cette situation difficile ».
Les enlèvements d’étrangers sont fréquents dans la région pétrolifère du Delta du Niger, et la plupart des otages sont relâchés contre le paiement d’une rançon.
Les entreprises ciblées et les forces de l’ordre communiquent rarement sur les conditions de libération des victimes et notamment sur le paiement ou non d’une rançon aux ravisseurs.
Selon l’entreprise Carisbrooke, le navire a été « saccagé » par des pirates très équipés.
Une recrudescence des actes de piraterie a été observée récemment dans Golfe de Guinée, qui englobe le Nigeria, le Bénin et le Togo.
Plusieurs enlèvements d’étrangers ont également été revendiqués par le groupe islamiste nigérian Ansaru dans le nord du Nigeria mais il s’agit d’un phénomène différent.
Le Nigeria, qui est séparé entre un Nord à majorité musulmane et un Sud principalement chrétien, est le pays le plus peuplé d’Afrique, avec 160 millions d’habitants, et le premier producteur de pétrole du continent.