« La situation a changé, avec un programme de vaccination qui permet d’affronter la pandémie avec une plus grande protection et l’instauration d’une culture des gestes barrière parmi la population », ont estimé dans un communiqué les autorités locales pour justifier l’ouverture prochaine de l’île.
Située à 3.700 km à l’ouest des côtes chiliennes et célèbre pour ses imposantes statues de pierre, l’île de Pâques tire depuis des décennies l’essentiel de ses revenus de l’industrie touristique.
Les liaisons aériennes reprendront en février à destination de l’île où les habitants n’ont pas vu un seul touriste depuis mars 2020 et l’imposition de l’état d’exception au Chili pour lutter contre le coronavirus.
Le pays a enregistré 1,7 million de cas dont 38.000 décès depuis le début de la pandémie. Plus de 90% de la population âgée de plus de six ans, éligible à la vaccination, a d’ores et déjà reçu deux doses.
Pour entrer sur l’île, les visiteurs devront avoir un certificat de vaccination et un test PCR négatif de moins de 48 heures.
L’île a enregistré huit cas de Covid-19, sans aucune hospitalisation ni décès, depuis le début de la pandémie, et aucun cas depuis septembre 2020, selon les autorités locales.
Fin octobre, les habitants avait voté à 67% contre la réouverture de l’île aux touristes lors d’une consultation non contraignante.
L’île ne dispose pas de service de réanimation, seulement de respirateurs. Un vol d’urgence entre l’île et le continent dure environ cinq heures.