« Bonaparte et l’Escaut » présente les réalisations françaises et l’influence napoléonienne sous forme de tableaux, cartes, gravures, maquettes de navire, objets usuels ou décoratifs et archives, soit quelque 250 pièces en tout.
Pendant les 20 ans de l’administration française, entre 1794 et 1814, la ville a pris un essor considérable, notamment en rétablissant la libre navigation avec la mer du Nord, ce qui a permis à Anvers de retrouver son rang dans le commerce mondial.
Napoléon Bonaparte a rénové et réaménagé les quais le long l’Escaut, le fleuve qui traverse la ville. Le port d’Anvers, qui s’est largement modernisé, est devenu le premier port de guerre de l’Empire français. Il est aujourd’hui le second port d’Europe, derrière Rotterdam (Pays-Bas).
« L’époque française d’Anvers a joué un rôle crucial dans le développement du port international d’Anvers », a souligné Philip Heylen, élu de la ville chargé de la culture et du patrimoine, lors du vernissage de l’exposition.
Napoléon a également entrepris la construction de deux bassins portuaires dans le nord de la ville: le bassin Bonaparte et le bassin Guillaume. Le MAS, bâtiment de couleur rouille qui évoque un gigantesque entrepôt, a été bâti entre ces deux bassins. Inauguré il y a presque deux ans, ce musée est dédié à l’histoire de la ville.
A l’occasion de cette exposition, Anvers a adhéré à la Fédération européenne des Cités napoléoniennes, présidée par le Prince Charles Napoléon, descendant de Bonaparte. « Notre objectif est de développer des projets culturels et patrimoniaux communs entre ces villes pour promouvoir l’histoire napoléonienne en Europe », a-t-il expliqué.
Informations: « Bonaparte et l’Escaut », Museum Aan de Stroom, du 23 mars au 30 juin. www.mas.be