Son existence a débuté en 1734 sous la forme d’une feuille clouée au mur d’un marchand de café de Londres, offrant aux clients des informations sur le transport maritime.
« Ce but n’a pas changé mais la technologie a évolué », a expliqué Richard Meade, son rédacteur en chef.
La publication, actuellement quotidienne, sera ainsi disponible uniquement sous forme numérique d’ici au 20 décembre 2013.
« C’est notre croissance en ligne qui nous a décidé, pas la volonté de nous débarrasser de 300 ans d’histoire », a assuré Richard Meade.
« Le lecteur moyen de Loyd’s List est un cadre moyen ou supérieur dans le secteur du transport maritime », a-t-il expliqué à l’AFP.
« Ce sont des gens qui sont sur un chantier à Shanghai un jour et qui parlent à une conférence à Hambourg le lendemain… Ils reçoivent leur information sur leur iPad ou leur Blackberry et n’attendent pas de recevoir l’édition papier au bureau », a-t-il ajouté.
Ainsi, moins de 2% des lecteurs consultent encore le journal exclusivement sous sa forme papier.
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