Entre 250 selon la police et 450 salariés de la centrale, agents du port de Nantes/Saint-Nazaire et salariés d’entreprises de la région selon la CGT, bloquaient et filtraient les entrées du site depuis 05H00 jeudi, dans le cadre d’une action prévue pour durer toute la journée.
« Nous bloquons et la direction a décidé de fermer les portiques du site », a expliqué à l’AFP Mathieu Pineau, délégué CGT. « Il n’y a pas d’activité sur le site aujourd’hui, dans la continuité de la loi travail et pour défendre l’avenir de la centrale et l’avenir du charbon », en raison de la fermeture anticipée de deux tranches fioul en 2018 et des « menaces de fermeture » des deux tranches charbon, a-t-il poursuivi.
La CGT s’inquiète de la mise en place dès l’an prochain en France d’un prix plancher du carbone, annoncée par le gouvernement, qui va selon M. Pineau « mettre en péril la centrale de Cordemais » et risque de faire « disparaître un quart de l’activité des travailleurs portuaires » qui acheminent le charbon.
La centrale de Cordemais emploie 465 agents EDF.
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EDF – ELECTRICITE DE FRANCE