Un tel accord est « essentiel pour notre sécurité parce que nos relations économiques sont au coeur de tous nos partenariats, dont les alliances, vitales, pour la sécurité que nous avons avec nos amis en Europe », a affirmé le chef de la diplomatie britannique dans un communiqué.
Jeremy Hunt participe lundi à une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Luxembourg. Il va y mettre en avant la nécessité de maintenir une « coopération étroite » entre le Royaume-Uni et l’UE pour se prémunir collectivement contre de « nouvelles menaces mondiales comme les migrations ou les cyber-attaques », ont annoncé ses services.
Sa déclaration intervient à l’ouverture d’une « semaine cruciale pour le Royaume-Uni et pour (ses) partenaires européens »: le Brexit est au menu du conseil européen des 17 et 18 octobre, au cours duquel la Première ministre, Theresa May, « présentera sa proposition d’accord à l’UE », a précisé le Foreign Office.
Ce sommet pourrait être décisif dans le règlement du divorce. Il devait initialement marquer la fin des négociations entre Londres et Bruxelles. Mais le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a estimé que des « progrès substantiels » étaient encore nécessaires et un nouveau sommet pourrait être convoqué en novembre pour conclure les discussions.
La question de la frontière irlandaise est une des principales pierres d’achoppement des négociations.
Londres et Bruxelles se sont engagés à ne pas réinstaurer de frontière matérielle sur l’île d’Irlande, conformément à l’accord de paix du Vendredi saint signé en 1998, mais cet engagement va à l’encontre de la volonté du Royaume-Uni de quitter le marché unique et l’union douanière européenne.