« L’argent des rançons est inévitablement introduit dans les systèmes financiers légaux et a des effets déstabilisants pour les économies de la région », a regretté l’ONUDC dans un communiqué publié mercredi à Vienne.
« Nous devons renforcer la prise de conscience sur les dangers et, dans le même temps, offrir des modes de vie différents aux jeunes attirés par la mer », a expliqué le directeur exécutif de l’ONUDC, le Russe Youri Fedotov.
Pour lutter contre ces recettes issues de la piraterie maritime, « le programme de l’ONUDC contre le blanchiment d’argent vient en aide aux services répressifs et aux cellules de renseignement financier pour éviter les mouvements d’argent », explique l’Office onusien, basé à Vienne.
D’après les estimations de l’ONUDC, près de 170 millions de dollars (environ 132 millions d’euros), ont été versés pour des rançons liées à la piraterie maritime en 2011. Pour 2012, ce chiffre s’élève à ce jour à entre 25 et 30 millions de dollars. La somme d’argent demandée pour une rançon atteint en moyenne 5 millions de dollars.