Ce polymère organique est « l’une des ressources de biomasse les plus abondantes et les plus durables au monde » et est « relâché en grande quantité comme résidu lors du processus de production du papier ainsi que du bioéthanol de dernière génération », a indiqué Maersk dans un communiqué.
Le groupe a annoncé avoir lancé deux collaborations pour parvenir à exploiter cette ressource, et réduire une facture en carburants issus du pétrole de 7 milliards de dollars annuels. Il n’a pas dévoilé les montants investis.
La première est un contrat signé en février avec Progression Industry, entreprise issue de l’université néerlandaise d’Eindhoven, pour « développer un carburant marin dérivé de la lignine qui satisfasse des critères stricts de prix, de performance, de durabilité et d’émissions ».
Le contrat prévoit qu’en cas de succès Maersk achètera 50.000 tonnes de ce biocarburant.
La seconde est un projet de recherche impliquant des entreprises et instituts de recherche danois, baptisé « Biomasse pour le XXIe siècle », qui « se penche sur la lignine comme carburant marin potentiel, ainsi que sur d’autres sources durables de biocarburants en considérant les problèmes de logistique et de production à grande échelle ».
« Ces 75 dernières années, les compagnies de transport maritime ont eu recours au pétrole, mais dans les 75 prochaines années cela devrait changer », a affirmé le directeur de l’Environnement chez Maersk, Jacob Sterling, cité dans le communiqué.