Or cessions, il a enregistré un bénéfice net de 191 millions USD, contre une perte de 112 millions sur la même période un an auparavant. Le chiffre d’affaires a pris 31%, à 10,08 milliards de dollars.
Après le rachat de l’armateur allemand Hamburg Süd et la vente l’an dernier de sa division pétrolière à Total, Maersk traverse une importante restructuration.
Au troisième trimestre, il s’est félicité de l’intégration de Hamburg Süd « plus rapide qu’escomptée », avec des synergies s’élevant à 150 millions de dollars sur le trimestre.
Grâce au rachat de son concurrent allemand et à une hausse du prix du fret, le chiffre d’affaires du secteur « Océan » du groupe a gagné 32% par rapport au troisième trimestre 2017.
Toutefois, la demande reste faible, surtout dans les échanges Est-Ouest, avec une hausse de seulement 1,9% au cours du trimestre.
Maersk avait annoncé l’introduction prochaine en Bourse de sa filiale de forages en mer (Maersk Drilling), la vente d’une part de ses actions dans le groupe énergétique français Total et la redistribution à ses actionnaires d’une partie de ses actions restantes, se rapprochant d’un désengagement total du secteur de l’énergie.
Au cours du trimestre, un porte-conteneurs brise-glace a été le premier à franchir le passage du Nord-Est, la mythique voie maritime longeant les côtes septentrionales de la Sibérie.
« Actuellement, nous ne considérons pas la route maritime du Nord comme une alternative commerciale à notre réseau existant », avait toutefois prévenu l’une de ses portes-parole Janina Von Spalding. La route n’est praticable que trois mois par an et l’intervention nécessaire de brise-glace pour ouvrir la voie au porte-conteneur demande un investissement supplémentaire.
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A.P. MOELLER-MAERSK
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