Sur l’ensemble de l’année, le groupe a enregistré un bénéfice net de 18,03 milliards de dollars (15,79 milliards d’euros), un record pour une entreprise danoise.
La vague d’opulence que connait le groupe est le résultat de la surchauffe du transport maritime, une fois dépassé le choc initial de la pandémie.
Depuis mi-2020 et notamment depuis la fin de l’année dernière, la demande de transport maritime, qui avait fléchi au début de la crise sanitaire, s’est traduite par un très fort rebond.
Le chiffre d’affaires du groupe a lui gagné 55%, à 61,78 milliards.
Le résultat brut d’exploitation, EBITDA, a presque triplé, à 24 milliards, grâce à des coûts réduits et une optimisation de la chaîne logistique.
Depuis la vente en 2017 de sa division pétrolière à Total, Maersk a entrepris une importante restructuration visant à se recentrer sur le transport et la logistique. Sa filiale de forage, cotée à la Bourse de Copenhague depuis avril 2019, a fusionné en novembre avec son concurrent américain Noble Corporation.
Le groupe danois ambitionne de devenir neutre en carbone à l’horizon 2050 et a rapporté une baisse de près de 42% de ses émissions sur l’ensemble de l’année.
Pour 2022, Maersk table sur un EBITDA situé autour de 24 milliards de dollars.
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