Le 17 juillet, une Erythréenne de 32 ans est morte au large de Gravelines (Nord), dans le naufrage d’une embarcation qui transportait 72 personnes.
Le bateau pneumatique avait pris la mer entre les communes de Grand-Fort-Philippe et de Gravelines, pour tenter de gagner le Royaume-Uni et alors qu’il naviguait, « il a commencé à prendre l’eau », avait indiqué la procureure Charlotte Huet.
Après ce naufrage, une personne avait été placée en garde à vue, « un homme déclarant être de nationalité syrienne et être âgé de trente ans »
Il a été mis en examen samedi pour « homicide involontaire aggravé », « blessures involontaires aggravées » et « aide à l’entrée et au séjour irréguliers en bande organisée avec une circonstance aggravante », a précisé la procureure.
Les investigations se poursuivent dans le cadre d’une information judiciaire.
Dans la nuit du 18 au 19 juillet, un autre migrant est mort lorsque son embarcation, qui transportait 86 personnes, a fait naufrage au large de Calais (Pas-de-Calais).
Le canot avait demandé assistance lorsqu’il s’était trouvé en difficulté vers 01H00 du matin. Un navire patrouilleur des autorités françaises qui s’était rendu à proximité a repêché cinq personnes tombées à l’eau, avant de transférer les autres passagers et constater qu’une personne était inanimée.
Trois personnes qui se trouvaient sur l’embarcation ont été placées en garde à vue dans l’enquête sur ce naufrage, mais deux ont été mises hors de cause.
Le troisième, un ressortissant irakien âgé de 24 ans, a été mis en examen lundi et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet de Boulogne-sur-Mer à l’AFP.
Selon cette source, l’identité de la victime n’est toujours pas connue.
Ces deux décès portent à 22 le nombre de migrants qui ont trouvé la mort lors de traversées vers la Grande-Bretagne depuis le début de l’année, d’après le décompte de la préfecture.