Sur la scène internationale, le courant d’affaires reste soutenu en ce début de semaine avec des appels d’offres en blé de la Jordanie et de la Syrie pour 100.000 tonnes, de l’Irak et de l’Algérie pour 50.000 tonnes, selon des chiffres communiqués par CME Group.
Les blés européens, français et allemand en particulier, devraient être bien positionnés, malgré la parité euro/dollar, d’autant que les disponibilités des pays du pourtour de la mer Noire sont maintenant quasi nulles et que l’Argentine, exportateur majeur de l’Hémisphère Sud ne peut offrir que des qualités dégradées en raison des pluies au moment de la récolte.
Les Etats-Unis, qui enregistrent de bons résultats à l’exportation, à l’image de ceux de la semaine passée, devraient rester les concurrents majeurs de l’Europe, notent les analystes d’Agritel dans leur note hebdomadaire.
Pourtant, aux Etats-Unis, les inquiétudes se précisent sur la prochaine récolte, alors que les cultures de blé se dégradent semaine après semaine en raison de la persistance du temps sec sur les Grandes Plaines.
Les estimations qualitatives restent à un plus bas niveau historique pour cette période de l’année. Selon le dernier relevé du département américain de l’Agriculture (USDA), seulement 33% du blé américain sont de qualité « bonne à excellente », soit le plus bas niveau historique affiché pour un mois de novembre et loin des 54% obtenus en moyenne quinquennale, selon Commerzbank.
Dans ce contexte, le prix du blé progressait de 2 à 2,25 euros sur les échéances 2013, pour une échéance de janvier affichée à 272,25 euros la tonne, dans un volume d’affaires de près de 14.200 lots.
De son côté, le maïs progressait de 0,50 à 1 euro, l’échéance de janvier 2013 cotant 255,50 euros la tonne, alors que 1.510 lots seulement avaient été négociés.
En France, sur le marché de gré à gré, le prix du blé suivaient la tendance haussière de l’Euronext.