Les prévenus étaient soupçonnés de « malversations » dans la vente de billets.
Le verdict intervient quelques jours après que l’ONG Transparency International a exhorté le Maroc à lutter contre la corruption, qui reste à un niveau élevé dans le royaume, selon une enquête.
Le secteur du transport maritime, et en particulier le nouveau port Tanger-Med, un fleuron de l’économie marocaine, avait aussi été touché en juin par une autre affaire de « mauvaise gestion ».
Six responsables, dont Taoufik Ibrahimi, ancien patron de la compagnie de transport maritime Comarit-Comanav aujourd’hui en faillite, avaient été arrêtés pour des actes illégaux portant « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ».
Ils sont détenus à la prison civile de Salé, près de Rabat, dans l’attente de leur procès.