« Il est faux » de dire que les croisiéristes ne paient pas de taxe, a souligné lors du conseil municipal l’adjoint aux finances Roland Blum (LR), relevant que « 5 euros par croisiériste » étaient perçus par le Club de la croisière Marseille provence, réunissant les acteurs de la filière pour la promotion de l’activité.
Par ailleurs, par l’intermédiaire de l’armateur, les bateaux paient des taxes au port de Marseille pour financer des investissements, a ajouté l’adjoint.
Le président de groupe socialiste Benoît Payan avait déposé un amendement pour demander que comme dans l’hôtellerie, les croisiéristes soient assujettis à la taxe de séjour qui rapporterait selon lui 2 millions d’euros.
« Les Marseillais paient la taxe d’habitation la plus chère de France (…). Dans le moindre dortoir ou palace, on paie une taxe de séjour et une fois de plus on a l’impression que les croisiéristes sont complètement exemptés de ça », s’est offusqué lundi M. Payan.
Les « Marseillais ont aussi payé les infrastructures » pour l’accostage des bateaux de croisière, a ajouté l’élu socialiste épinglant au passage la pollution générée par les paquebots.
Premier port de croisière français avec 1,55 million de voyageurs en 2017, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) ambitionne de devenir en 2018 le 4e en Méditerranée, devant Venise. Il s’est fixé l’objectif d’atteindre les 2 millions de croisiéristes en 2020.