L’embarcation dite « kwassa-kwassa » venait d’Anjouan, île comorienne située à une centaine de kilomètres de là, avec 24 personnes à son bord, selon la même source. Huit sont rescapées, trois cadavres ont été repêchés et 13 ont disparu.
Les recherches d’éventuels survivants se poursuivent, selon la préfecture mahoraise.
L’embarcation a chaviré vers 2H30, dans la nuit de dimanche à lundi, à 300 mètres des côtes, au large de Dapani au sud de Petite-terre, une des deux îles de l’archipel, a indiqué la préfecture.
Ce nouveau drame de l’immigration clandestine dans l’Océan indien survient un mois jour pour jour après un autre dans lequel six personnes avaient trouvé la mort et 27 avaient été portées disparues.
Les « kwassa kwassa » – du nom d’une danse qui évoque leur balancement dans la houle – sont des pirogues à moteur qui naviguent au ras des flots. Les accidents surviennent souvent au passage de la barrière de corail qui ceint Mayotte.
Venant pour la plupart de l’île voisine d’Anjouan, des milliers de Comoriens tentent chaque année de débarquer illégalement sur l’archipel pour travailler ou se faire soigner.
Sur les 200.000 habitants de Mayotte, 40% seraient des clandestins.