« Le directeur général de l’agence de santé de Mayotte est chargé dans le département de Mayotte et sous l’autorité du préfet d’organiser une campagne de vaccination au bénéfice de la population de Mayotte exposée au risque de contracter le choléra, la typhoïde ou les virus de la poliomyélite et de l’hépatite A », selon ce texte signé le 13 décembre.
Il y est rappelé que « plusieurs cas de typhoïde ont été confirmés depuis le début de la crise de l’eau » dans l’archipel français où la couverture vaccinale est faible, et que « des maladies hydriques telles que le choléra, la typhoïde, la poliomyélite ou l’hépatite A sont des agents biologiques pathogènes transmissibles ».
« Il convient, en conséquence, de prendre les mesures d’urgence adaptées à la protection de la population contre la menace d’apparition d’une épidémie de ces maladies et d’organiser la vaccination de la population concernée par ce risque en permettant à certains professionnels de santé et étudiants de prescrire ou administrer les vaccins utilisés dans le traitement préventif de ces maladies hydriques », selon cet arrêté.
Le 101e département français est soumis à sa plus importante sécheresse depuis 1997, alors que son approvisionnement dépend largement des eaux pluviales.
Les coupures d’eau courante à Mayotte seront légèrement moins longues à partir de vendredi, a annoncé la préfecture alors que les précipitations récentes « ont permis de stabiliser les ressources en eau ».