Seuls deux personnes ont survécu, dont un homme qui a réussi à nager jusqu’à la côte d’Amoglossa de Kos, d’où il a prévenu les gardes-côtes du naufrage de leur canot à bord duquel se trouvaient au total neuf personnes, selon son témoignage.
La deuxième survivante est une femme, qui a été hospitalisée en Turquie dans un état critique.
Un premier bilan des autorités grecques quelques heures auparavant avait fait état de six morts et trois migrants disparus.
Le naufrage a eu lieu à 2,5 km de Kos, dans les eaux turques et des patrouilleurs turcs et grecs ont participé à l’opération du sauvetage.
Ce nouveau drame intervient juste cinq jours après le naufrage de vendredi au large de l’îlot de Kalolimnos, proche de Kos, qui a fait 45 morts, dont de nombreux enfants.
Malgré les conditions hivernales et les restrictions imposées par certains pays européens, qui ont rétabli les contrôles à leurs frontières pour empêcher le flux migratoire, les arrivées se sont poursuivies en janvier, près de 36.000 ont été enregistrées sur les îles grecques, selon l’Organisation international de migrations (OIM).
De retour mardi soir à Athènes d’une réunion à Amsterdam des ministres de l’Intérieur européens, où Athènes a été accusé de ne pas en faire assez pour endiguer le flux, le ministre adjoint à l’immigration Ioannis Mouzalas a dit craindre, auprès de l’AFP, la prolongation éventuelle jusqu’à deux ans des contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen, comme certains pays le demandent.
Cela mettrait la Grèce dans une situation « difficile », en lui faisant porter toute la responsabilité de la prise en charge des réfugiés, a-t-il dit.