« C’est une affaire interne à la Russie. Je ne la commenterai pas », a affirmé un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, en réponse à une question d’un journaliste de l’AFP.
M. Navalny, opposant numéro un au Kremlin, est décédé vendredi dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique, ont annoncé les autorités russes, à un mois d’une élection qui devrait prolonger l’emprise du président Vladimir Poutine sur le pays.
Sa mort à 47 ans, après trois ans de détention et un empoisonnement qu’il avait imputé au Kremlin, prive l’opposition russe de sa figure de proue à un moment où la répression est intense et où Moscou mène la guerre en Ukraine.
Pékin et Moscou sont des alliés fidèles et ont renforcé leurs relations alors même que les pays occidentaux tournaient le dos à la Russie à la suite de son invasion militaire de l’Ukraine voisine.
Les deux parties font également grand cas des relations personnelles entre leurs dirigeants, et le président chinois Xi Jinping a qualifié M. Poutine de « bon ami ».
Les dissidents et les dirigeants occidentaux ont imputé au président russe la responsabilité de la mort d’Alexeï Navalny, qui purgeait une peine de 19 ans de détention.