« La Russie n’a rien à voir avec des cyberattaques quelconques », a assuré à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, tout en estimant qu’il « était prévisible que l’Ukraine continue d’accuser la Russie de tout ».
Les autorités ukrainiennes ont affirmé mardi soir qu’une cyberattaque avait visé les sites du ministère de la Défense et des forces armées du pays, ainsi que les banques Privatbank et Ochtchabank.
Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information a aussitôt pointé du doigt « l’agresseur » – une expression généralement utilisée pour désigner la Russie – dans un communiqué publié sur Facebook.
Cet incident est intervenu au moment où d’intenses échanges diplomatiques et la menace de sanctions ont mené la Russie, soupçonnée de préparer une invasion de l’Ukraine, à annoncer le retrait de certaines de ses unités militaires massées aux frontières de ce pays, officiellement pour des manoeuvres.
Une attaque informatique d’ampleur visant les infrastructures stratégiques ukrainiennes est un des scénarios évoqués comme le signe avant-coureur d’une offensive militaire classique.
En janvier, l’Ukraine a déjà été visée par une cyberattaque d’ampleur contre nombre de sites gouvernementaux. Les autorités avaient alors affirmé avoir des preuves de l’implication de la Russie.
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