« Le nombre de cas de Covid-19 (dans le pays) a augmenté aujourd’hui de 29 à 31 », a déclaré la porte-parole du ministère mozambicain de la Santé, Rosa Marlene, précisant qu’aucun décès n’était à déplorer à ce jour.
« Les deux nouveaux cas positifs viennent du réseau de transmission » de la province du Cabo Delgado (nord), a-t-elle précisé.
L’Institut national de la santé mozambicain avait indiqué mercredi que 19 des 29 cas alors confirmés de contamination trouvaient leur origine sur le site Total.
Le projet du groupe pétrolier français a été temporairement placé en sommeil pour cause de pandémie de coronavirus. Seules les activités essentielles comme la sécurité du site sont assurées.
Dans un communiqué jeudi, Total a expliqué avoir mis « en place un plan de continuité pour atténuer autant que possible l’impact sur le projet d’un événement de cette nature ».
« Il est difficile de prédire l’évolution de la situation, mais à ce jour le calendrier a été respecté », a ajouté le groupe.
Le mégaprojet de Total, d’un coût de 25 milliards de dollars, est le premier développement à terre d’une usine de gaz naturel liquéfié (GNL) au Mozambique.
Il est situé dans la province du Cabo Delgado, en proie depuis 2017 à une insurrection islamiste, qui a fait au moins 900 morts, selon un décompte de l’ONG Armed Conflict Location and Event Data Project (Acled), et causé le déplacement de plus de 150.000 personnes, selon les autorités.
Les jihadistes prônent l’application de la loi islamique dans cette province à majorité musulmane.