« En plus de la formation, le gouvernement américain a fourni des équipements médicaux et de communication », a ajouté l’ambassade. Les formateurs américains du programme baptisé « Joint Combined Exchange Training » sont déjà présents dans le pays.
Des groupes armés, connus sous le nom d’al-Shabab (« les jeunes » en arabe), sèment la terreur depuis plus de trois ans dans la province stratégique du Cabo Delgado (Nord-Est), à majorité musulmane, frontalière de la Tanzanie et riche en gaz naturel.
Ils ont fait allégeance en 2019 au groupe État islamique (EI).
Le conflit a atteint un tournant symbolique fin décembre avec des attaques menées, pour la première fois, à quelques kilomètres seulement d’un projet gazier de plusieurs milliards d’euros opéré par le groupe français Total.
Ces derniers mois, les attaques ont considérablement faibli, une accalmie largement imputée à l’intensification de la riposte militaire.
Mais récemment, l’ONG Amnesty International a accusé les forces mozambicaines et des mercenaires de « crimes de guerre », pour avoir tué sans discernement des civils au cours de leur lutte contre la rébellion jihadiste dans le Cabo Delgado.
L’armée à réfuté ces accusations.
Le conflit a fait au moins 2.600 morts, dont plus de la moitié de civils, selon l’ONG ACLED. Et déclenché une crise humanitaire, forçant plus de 670.000 personnes à quitter leur foyer, estiment les Nations unies.
« La protection civile, les droits de l’Homme et l’implication des communautés sont au coeur de la coopération américaine et sont essentiels pour combattre efficacement l’Etat islamique au Mozambique », soulignent les États-Unis dans leur communiqué.