My ferry link, qui succède à SeaFrance, vise l’équilibre en 2014

M. Giguet dit vouloir viser « l’équilibre en 2014 avec un chiffre d’affaires de 110 à 120 millions d’euros », sans entrer dans une « bataille tarifaire » avec les autres compagnies actives entre la France et l’Angleterre.

Le « Berlioz » et le « Rodin », deux des trois navires rachetés par Eurotunnel après la liquidation de SeaFrance et loués à la compagnie My ferry link, constituée en coopérative ouvrière, ont repris la mer lundi entre Calais (Pas-de-Calais) et Douvres (Angleterre).

Un troisième, le fréteur « Nord/Pas-de-Calais », devrait être mis en service à la fin de l’automne.

« My ferry link », qui vise « 12 à 14% » de parts de marché pour l’activité fret et « 8 à 10% » pour l’activité passagers, a procédé à l’embauche de 395 marins et sédentaires, « majoritairement des ex-SeaFrance » pour son arrivée sur cette ligne très concurrentielle.

SeaFrance employait 880 personnes en contrat à durée indéterminée jusqu’à sa liquidation judiciaire le 9 janvier.

Ses actifs avaient été attribués le 11 juin par le tribunal de commerce de Paris à l’exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel pour un montant total de 65 millions d’euros.

GROUPE EUROTUNNEL

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