Selon Arild Maroey Hansen du musée maritime de Bergen (ouest), il s’agit du « U-486 », un submersible torpillé et coupé en deux par un sous-marin anglais en avril 1945 peu de temps après avoir appareillé de la ville hanséatique. Aucun des membres d’équipage n’avait survécu.
Reposant à environ 250 mètres de profondeur, l’épave a été détectée lors de repérages par la compagnie pétrolière norvégienne Statoil préalables à la pose d’un oléoduc.
« Ce sous-marin avait un revêtement spécial sur la coque. C’était un revêtement en caoutchouc synthétique destiné à atténuer sensiblement la signature radar », a expliqué M. Maroey Hansen au site de la radio publique norvégienne NRK.
Le « U-486 » gît à environ deux kilomètres du « U-864 » également coulé en 1945 avec des dizaines de tonnes de mercure à bord, une cargaison qui donne aujourd’hui la migraine aux responsables politiques.
Ces derniers cherchent depuis plusieurs années la meilleure solution pour juguler les risques environnementaux, hésitant entre récupérer l’épave, elle aussi sectionnée en deux, pour la sortir de l’eau ou son recouvrement sur place au fond de la mer avec un sarcophage en dur.